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Daniel Kretinsky monte à 5% du capital de TF1

Daniel Kretinsky monte à 5% du capital de TF1
Le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, propriétaire de CMI France qui édite notamment Elle, Arts & décoration ou Marianne, possède plus de 5% du capital du groupe TF1, a appris hier l’AFP auprès de TF1, confirmant une information du quotidien Les Echos.
Dans une déclaration à l’Autorité des marchés financiers, M. Kretinsky a indiqué posséder, via sa société luxembourgeoise Vesa Equity Investment, 5,05% du capital et des droits de vote du groupe de télévision. Il était entré au capital en 2019, a précisé celui-ci à l’AFP.
Cette opération ne se fait pas en accord avec le groupe Bouygues, principal actionnaire de TF1, mais «ne lui est en aucune façon hostile bien au contraire», a déclaré Daniel Kretinsky aux Echos. 
«TF1 est une société dans laquelle nous croyons en raison de sa solidité. Nous croyons également à la fusion avec M6 à laquelle nous sommes très favorables», a-t-il ajouté.
Selon le journal économique, le milliardaire – qui est par ailleurs indirectement présent au capital du Monde – pourrait d’ailleurs augmenter sa participation.
Contacté, le groupe CMI France n’était pas en mesure de répondre aux sollicitations de l’AFP.
A 14h50, le titre du groupe TF1 gagnait 2,24% à 8,69 euros sur un marché parisien en léger recul (-0,11%).
Avant de pouvoir se concrétiser, le projet de fusion entre les deux groupes de télévision TF1 et M6, annoncé en mai dernier, doit obtenir l’aval de plusieurs instances de régulation, dont l’Autorité de la concurrence et le Conseil de l’audiovisuel (CSA), qui doivent statuer au premier semestre 2022. 
Il est «naturel» et «compréhensible» que les acteurs du paysage audiovisuel français se «mettent en ordre de marche» pour «développer leur capacité d’investissement et une sorte de souveraineté culturelle», a déclaré la semaine dernière Roch-Olivier Maistre, le président du CSA. 
La fusion entre TF1 et M6/RTL, aujourd’hui propriété du groupe allemand Bertelsmann via RTL Group, doit également obtenir l’assentiment de l’Autorité de la concurrence pour créer un acteur représentant les trois quarts du marché français de la publicité sur la télévision gratuite.
(Avec AFP)
 

 

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